La partie la plus importante et l’une des plus difficiles, peut-être, à laquelle nous invite le processus de Communication NonViolente : ne pas s’arrêter aux mots que prononce la personne et tenter de traduire en termes de sentiments et de besoins ce qu’elle cherche à nous dire, maladroitement parfois.

Entendre dans un « Je suis frustrée parce que j’attendais des solutions concrètes pour gérer les conflits », que possiblement cette personne se sent démunie, dépassée et a grand besoin d’empathie d’abord, de soutien ensuite, et que cela ne dit rien de la qualité de ce que je propose dans mes animations.

Entendre dans un « T’es pas gentille maman, t’es nulle, nulle, nulle » que mon petit garçon se sent frustré, peut-être triste et qu’il a besoin de mouvement, de liberté, de spontanéité peut-être ou d’autonomie, et que cela ne dit rien de la maman que je suis.

Entendre dans un « Tu ne m’appelles jamais, après tout ce que j’ai fait pour toi » que ma grand-mère se sent profondément triste et seule et qu’elle a sans doute besoin d’empathie, de préserver notre lien, de considération, et que cela ne dit rien de la petite-fille que je suis.

L’intention étant de préserver la qualité de la relation, et non de chercher qui a tort ou a raison.

Vous souhaitez vous entraîner à traduire toutes ces phrases qui vous blessent peut-être encore aujourd’hui ?

Retrouvez ici l’agenda des prochaines initiations à la CNV : https://voyageenharmonie.com/agenda/

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