« Le plus difficile dans la maternité, c’est cette inquiétude intérieure que l’on ne peut pas montrer »

01h20… Je monte me coucher.

En passant par sa chambre, je m’assure – depuis 4 ans, 3 mois et 19 jours – qu’il respire… Systématiquement…

Et je faisais pareil avec ma fille il n’y a pas si longtemps…

Si il y a bien une chose que la maternité a fondamentalement bouleversé chez moi, c’est mon degré d’insouciance : du jour où je suis devenue maman, je n’ai plus jamais eu l’esprit tranquille. Jamais… Je peine même à me remémorer le goût que cela avait.

Je suis ce que j’appelle une « mère-veilleuse », attentive le jour, aux aguets la nuit… Une toux, un son, des semblants de pleurs, le lit qui grince, le drap qui se froisse sous les roulés-boulés, un gémissement, un doudou qui tombe, un jouet qui se coince entre le mur et le lit, un « maman » endormi, … Rien ne m’échappe !

Au prix qu’il m’en coûte en termes de qualité de sommeil. Et je peux voir l’énergie que cela me demande si je ne prends pas soin de moi 🙏

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